La coopération est un facteur qui permet et favorise les apprentissages.
En tant qu'enseignante, je ne suis plus la seule interface aux savoirs.
Un enfant vient apporter ses connaissances à un enfant qui en a manifesté le besoin.
Les enfants peuvent y recourir librement , notamment en allant s’inscrire au tableau où il y a toujours une étiquette "aide".
La coopération n’étant pas naturelle, elle est introduite en début d’année par mes soins. A travers des débats et des situations, on définit ensemble : Qu’est-ce qu’aider et qu’est-ce qu’on attends de moi ? Comment dois-je m’y prendre ? Quand ai-je besoin d’aide ? A quel moment dois-je demander de l’aide ?
Un affichage reprend les points essentiels de la réflexion.
On y revient plusieurs fois dans l’année, notamment en début de chaque période afin que les mauvaises habitudes ne s’installent pas.
Un enfant accepte pour un temps donné et avec un objectif précis d’accompagner un de ses camarades afin qu’il devienne autonome. Contrairement à l’aide, le tutorat est une organisation institutionnalisée : cette organisation est construite lors des conseils de coopération, sur demande d’un enfant reconnaissant une impossibilité personnelle à y arriver seul. Les objectifs du tutorat sont définis à ce moment. Le dispositif est officialisé à travers la grille présente sur le mur de classe et à travers l'établissement d'un contrat. Tuteur et tutoré se placent à proximité.
De la même manière, lorsqu’un tuteur ou un tutoré souhaite rompre le tutorat, il lui suffit d’en faire part au conseil.
Je fais régulièrement un point/bilan avec les binômes.
Un extrait du Nouvel Educateur :
Tutorat et apprentissage coopératif
Un article complet sur le site de l'Aref :
Et un autre de Sylvain Connac sur le site canada Education :
Impacts éducatifs de la coopération sur les apprentissages
Des brevets de tuteur et de ref d'équipe sur le site de l'icem34 :
Brevets tuteur et référent d'équipe